Thrombopénie
Tr Hemostase | Purpuras
A intégrer:
- Contrôler par un dosage sur tube citraté (violet). Ce point n’est justifié qu’en l’absence de syndrome hémorragique et de tout antécédent, devant la découverte fortuite d’une thrombopénie modérée.
- Exclure les fausses thrombopénies par examen du frottis sanguin (agglutinats)
Risque
Le saignement fait la gravité:
- Sup à 50 000/mm3 (50 G/L): pas hgie spontanées
- Inf à 50 000/mm3: saignements discrets possibles sauf si
- thrombopathie associée (faire un TS) ou si
- sous AntiAggrégants (AAP)
- 30 000: début du risque hémorragique sauf si l'origine est immunologique
- Inf à 20 000/mm3: Hgies importantes possibles sauf si l'origine est immunologique: un PTI saigne peu (même à 1000/mm3)
La TIH Thrombopénie induite par l'héparine fait plutôt des thromboses.
Examen
- Saigne?
- Pétéchies
- Bulles hémorragiques dans la bouche
- Hypersplénisme?
- Examen neuro+++
- Céphalée => Scanner à la recherche d'un saignement
Demander
En particulier un frottis sanguin pour le Dg de microangiopathie thrombotique.
Une coag pour le Dg de CIVD
Groupe RAI pour pouvoir transfuser
A faire plus tard: bilan d'hémolyse, HIV, Hep C, lupus...
Etiologie
La cause la plus fréquence est le PTI.
Pathologie à rechercher:
Périphérique (par destruction périphérique des plaquettes)
- : Surtout chez l'enfant et le sujet jeune. Le syndrome infectieux modéré peut passer inaperçu. Toute infection virales, mais en particulier: rougeole, rubéole, varicelle, plus souvent mononucléose infectieuse, cytomégalovirus et VIH. La corticothérapie est peu efficace ; la thrombopénie se corrige le plus souvent spontanément, parfois en 1 à 2 mois.
- : Quinine (schweppes), Quinidine, diurétiques Thiazidiques, Lasilix, Digitoxine, 5% des héparinothérapies. Pris il y a moins de 8j +++, sinon innocent (sauf HBPM).
- :
- Les thrombopénies autoimmunes secondaires :
o Maladies autoimmunes : Lupus érythémateux disséminé, syndrome des antiphospho lipides, sclérodermie, Polyarthrite rhumatoïde, Hémolyse autoimmmune (Syndrome d'Evans)
o Leucémie lymphoïde chronique.
- Le purpura thrombopénique autoimmun idiopathique (PTI) : le plus souvent le dg est fait par élimination des autres causes de thrombopénie.
- Thrombopénie isolée: CIVD
- Alcoolisme patent:
- Thrombopénie alcoolique aiguë (se corrige en 8j)
- HTP et hyperslénisme. la thrombopénie (chronique) précède la leucopénie et l'anémie. Se méfier d'une CIVD.
- Contexte infectieux: CIVD
- Contexte de purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)
- VIH
Centrale
- Cancer évolué, hémopathie maligne, chimiothérapie
- Anémie macrocytaire arégénérative
- Alcoolisation aiguë massive
- Chlorothiazide


CAT

- Le myélogramme est urgent en cas de thrombopénie de nature inconnue avec saignement ou thrombopénie inf. à 20 000 pour préciser la nature centrale ou périphérique.
Transfusion plaquettaire en urgence
Indication selon l'étiologie:
- Pour le PTI: illogique mais il y a qd même qq indications.
- En cas de LLC: transfu si plaquettes < 30k
- Pour le cirrhotique, on tolère des valeurs trés basses mais selon l'interne de gastro, à 15 000 on s'excite.
- Sinon:
- Thrombopénie inf. à 30 000 et signes de gravité (Hgie grave, céphalée, hémorragie au fond d'oeil, bulle buccale en relief, HTA non controlée)
- Thrombopénie inf. à 20 000 récente.
Peut etre un handicap ultérieur en cas d'hémopathie maligne (allo-immunisation)
Hémogramme anormal
Prévoir un myélogramme. Cs spécialisée.
Hémogramme normal
- maladie auto-immune (LED)
- hypersplénisme : rechercher la cause
- cirrhose
- consommation plaquettaire (syndrome infectieux, lésion tissulaire, affection maligne, complication obstétricale) URGENCE
- médicamenteuse : lister les médicaments prisdepuismoins de 8 jours. Arrêter les médicaments suspects. SURVEILLER
- myélogramme si pas de contexte clinique évocateur
Sources