Anticholinergique (syndrome)



Les sources en atropine sont diverses, contenues dans diverses plantes, mais aussi dans différentes spécialités pharmacologiques [3]. La belladone et les racines de mandragore contiennent de grandes quantités d’atropine et leurs doses létales se situent aux alentours de 400 g [4].

La forme pharmacologique la plus concentrée en atropine est contenue dans les gouttes oculaires de sulfate d’atropine, collyre largement utilisé dans le traitement des inflammations uvéales. Le collyre peut en effet être dosé à 1 % et est donc 10 à 20 fois plus concentré que l’atropine injectable. Un flacon de collyre de 10 mL contient donc l’équivalent de plusieurs centaines d’ampoules d’atropine injectable et reste largement plus accessible au grand public.

 

Cs pour


AVC like: y penser devant la mydriase

Clinique



Risque



 

En fonction de l’importance des signes, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire.

Un traitement symptomatique par anxiolytique peut être nécessaire.

 

CAT


l’atropine est rapidement métabolisée en 24 heures et son dosage est difficile du fait de sa rapidité d’élimination.

Cependant, lorsque l’intoxication fait suite à une absorption de plantes toxiques, la scopolamine persiste dans les différents organes et fluides, même après le décès, ce qui rend son utilisation à visée criminelle plus facile à dépister que l’utilisation par exemple d’atropine sous forme médicamenteuse

 

Un antidote peut être utilisé dans les cas d’intoxication grave. Il s’agit d’un inhibiteur réversible de l’activité des cholinestérases : la physostigmine. Cet antidote est néanmoins à utiliser avec précaution dans des formes restreintes et graves d’intoxication à l’atropine ou de ses dérivés, car pourvoyeur de plusieurs effets secondaires sévères. D’autant que son efficacité reste variable.

 

Le traitement de ce toxidrome doit être avant tout symptomatique.

Sources